Dyslexie Canada annonce les lauréats des Prix d'excellence en éducation 2025

Chaque année, les Prix d'excellence en éducation de Dyslexie Canada récompensent des personnels enseignants exceptionnels qui améliorent significativement la vie des élèves dyslexiques. Ces prix prestigieux récompensent les personnels enseignants qui s'engagent à adopter des pratiques fondées sur des données probantes, à privilégier le dépistage précoce et à garantir à chaque élève la possibilité d'apprendre à lire et de réussir.

Nous sommes ravis d'annoncer les lauréats des Prix d'excellence en éducation 2025 :

  • Megan Norris, conseillère d’alphabétisation, Conseil scolaire des Premières Nations - Whitehorse, Yukon

  • Pamela Guilbault, surintendante, Écoles catholiques indépendantes du diocèse de Nelson - Kelowna, Colombie-Britannique

  • Heather Kierstead, directrice, École communautaire Florence MacDougall, division scolaire de Fort Vermilion - High Level, Alberta

  • Carrie Wood, enseignante de soutien à l'apprentissage, division scolaire de Winnipeg - Winnipeg, Manitoba

  • Sheila Piggott, Lindsay Bowen et l'équipe d’alphabétisation, Conseil scolaire catholique de district de Peterborough Victoria Northumberland Clarington - Peterborough, Ontario

  • Équipe d’alphabétisation de la Kingsdale Academy, dirigée par Kathryn Byrne et Lia Ciarallo, Conseil scolaire Lester B. Pearson - Montréal, Québec 

  • Équipe d’alphabétisation de la maternelle à la 5e année, district scolaire Anglophone West - Fredericton, Nouveau-Brunswick

  • Kimberly Phillips, experte en lecture dans le milieu éducatif, École primaire Cowan Heights - St. John’s, Terre-Neuve

Ces personnels enseignants et ces équipes ont fait preuve de leurs qualités de dirigeant, d'une créativité et d'un dévouement exceptionnels pour transformer leurs classes, leurs écoles, leurs districts et leurs communautés. Leurs actions n’ont pas seulement contribué à l’amélioration des compétences en lecture chez les enfants atteints de dyslexie, mais elles ont aussi favorisé la facilité d’apprentissage pour un grand nombre d’autres élèves.

En fixant des attentes élevées et en veillant à ce que tous les élèves reçoivent le soutien nécessaire pour les atteindre et les dépasser, ces chefs créent une culture de possibilités et d'appartenance. Dyslexie Canada célèbre fièrement leur impact et remercie les personnels enseignants exceptionnels qui transforment l'éducation grâce à leur foi inébranlable dans le potentiel de chaque élève.

Pour plus d'informations, visitez le site web de Dyslexie Canada.

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Célébration de l'excellence : Heather Kierstead remporte le Prix d'excellence en éducation 2025 de Dyslexie Canada

Le Prix d'excellence en éducation 2025 de Dyslexie Canada a été décerné à Heather Kierstead, une éducatrice dévouée et une militante passionnée de l'alphabétisation basée dans le nord de l'Alberta. Actuellement directrice de l'école communautaire Florence MacDougall dans la division scolaire de Fort Vermilion, Heather est récompensée pour ses efforts exceptionnels en vue d'améliorer les résultats en lecture, d'encadrer ses collègues et de promouvoir des pratiques d'enseignement fondées sur des données probantes.

La carrière d'Heather a été définie par son engagement à aider tous les enfants à devenir de bons lecteurs. Elle a commencé son parcours en enseignant à la maternelle à Edmonton, où sa collaboration précoce avec des orthophonistes lui a permis d'acquérir des bases solides en matière de conscience phonémique et de développement de la littératie précoce. Son expérience des programmes d'intervention précoce de la division scolaire Black Gold lui a permis d'approfondir ses connaissances, notamment grâce au travail d'équipe interdisciplinaire avec des ergothérapeutes et des psychologues.

Un moment décisif s'est produit lorsque Heather est devenue enseignante de soutien à l'apprentissage et intervenante en lecture. Malgré tous ses efforts, elle s'est rendu compte qu'elle ne disposait pas encore des outils nécessaires pour aider efficacement les lecteurs en difficulté. « Je me suis rendu compte que je n'en savais pas assez », se souvient-elle. Cette prise de conscience l'a amenée à poursuivre une maîtrise à l'Université de l'Alberta, avec une spécialisation en psychologie de l'éducation et en éducation spécialisée, en mettant l'accent sur les difficultés de lecture, d'écriture et de langage oral. Ce programme, lancé en 2014, a profondément modifié son approche et a éveillé sa passion pour l'enseignement fondé sur des données probantes.

Aujourd'hui, Heather dirige une école de la petite enfance qui accueille des élèves de la maternelle à la troisième année à High Level, en Alberta, une communauté éloignée et diversifiée située près des Territoires du Nord-Ouest. Son école et sa division sont reconnues comme des chefs en matière d'enseignement de la lecture et de l'écriture fondé sur des données probantes. Sous sa direction, l'école communautaire Florence MacDougall donne la priorité à l'enseignement explicite et systématique de la phonétique, au développement du langage oral, à l'enrichissement du vocabulaire et à la fluidité, qui sont tous des éléments fondamentaux pour l'acquisition de solides compétences en lecture.

Le dépistage universel et une approche solide de l'intervention jouent un rôle central dans l'école d'Heather. « Nous commençons par le dépistage en septembre et nous suivons la progression des élèves tout au long de l'année », explique-t-elle. Ces données servent de base à l'enseignement en classe et au soutien ciblé. Des intervenants formés proposent des stratégies fondées sur des données probantes aux élèves qui ont besoin d'une aide supplémentaire, afin de s'assurer qu'aucun enfant n'est laissé pour compte.

Les résultats parlent d'eux-mêmes. Près de 80 % des élèves qui ont bénéficié d'une intervention cette année ont atteint le niveau attendu. Le message d'Heather à son équipe est clair : « Chacun de nos élèves va progresser cette année ».

Au-delà des élèves, l'influence d'Heather s'étend à ses collègues. Elle a travaillé avec des programmes d'études supérieures à l'Université de l'Alberta et continue d'encadrer des personnels enseignants dans toute la province. Au sein de son école, elle encourage une forte culture de collaboration et d'efficacité collective. « Nous sommes tous engagés, des enseignants au personnel de soutien, à faire ce qu'il y a de mieux pour les enfants », dit-elle.

Cette croyance collective en leur impact commun se traduit par une enthousiasme lorsque les progrès des élèves sont visibles. « Une enseignante s'est présentée à ma porte pour me dire à quel point elle était ravie de voir les élèves réussir leurs tests de dépistage », se souvient Heather. « Le succès engendre d'autres succès ».

Le Dr. George Georgiou, qui a proposé la candidature d'Heather, a bien résumé la situation : « Elle ne participe peut-être pas à des balados (même si elle serait formidable), ne publie pas de blogs (même si elle en lit beaucoup et aurait beaucoup à offrir) et n'est pas sous les feux de la rampe (ce qu'elle mérite vraiment), mais elle forme discrètement de nombreuses personnes au sein de la profession enseignante et change la trajectoire d'innombrables lecteurs en difficulté ».

Le dévouement d’Heather, sa croyance dans le pouvoir de l'enseignement fondé sur des données probantes et son engagement inébranlable à l'égard de la réussite des élèves illustrent les valeurs célébrées par Dyslexie Canada. Son travail permet de s'assurer que chaque enfant, quels que soient ses antécédents ou ses difficultés, a la possibilité d'apprendre à lire, de prendre confiance en lui et de s'épanouir.

Célébration du direction en matière d'alphabétisation : Kimberly Phillips remporte le Prix d'excellence en éducation 2025 de Dyslexie Canada

Chaque année, les Prix d'excellence en éducation de Dyslexie Canada récompensent les personnes qui font une différence significative dans la vie des élèves atteints de dyslexie. Ces prix rendent hommage aux personnels enseignants qui adoptent des pratiques fondées sur des données probantes, qui accordent la priorité au dépistage précoce et qui travaillent sans relâche pour faire en sorte que chaque élève ait la possibilité d'apprendre à lire.

Nous sommes fiers de remettre à Kimberly Phillips le Prix d'excellence en éducation 2025 de Dyslexie Canada. Animatrice dévouée en alphabétisation à l'école primaire Cowan Heights de St. John's (Terre-Neuve et Labrador), Kimberly incarne la passion, l'engagement et l'esprit de collaboration qui sont les moteurs d'un changement significatif. Ses qualités de dirigeant en matière d'enseignement de la lecture ont eu un impact durable sur les élèves, les personnels enseignants et les familles. Kimberly apporte espoir et progrès à sa communauté scolaire et au-delà.

Dès que Dyslexie Canada a pris contact avec Mme Phillips et son équipe, l'enthousiasme était palpable, reflétant le type d'approche axée sur le cœur qu'elle apporte à son travail chaque jour. Malgré la surprise initiale de recevoir le prix, Mme Phillips n'a pas hésité à féliciter toute son équipe. « Je n'ai pas l'impression de faire quelque chose de spécial », a-t-elle déclaré, les larmes aux yeux. « C'est un travail d'équipe ».

Et quelle équipe ! L'école primaire de Cowan Heights accueille environ 450 élèves de la maternelle à la septième année, issus de milieux divers. Avec des classes de grande taille et une énergie incomparable dans les couloirs, Mme Phillips et ses collègues ont adopté une alphabétisation structurée et ciblée. Leur approche comprend l'analyse des données, la mise en œuvre du modèle RAI (Réponse à l'intervention) et l'évaluation et l'adaptation permanentes des stratégies d'enseignement pour répondre aux besoins de chaque enfant.

Cowan Heights est à l'avant-garde de l'évolution vers un enseignement des compétences fondamentales fondé sur des données probantes à Terre-Neuve et Labrador. Alors que certaines provinces ont mis en œuvre des changements en réponse aux commissions des droits de l'homme, le changement dans cette province a été alimenté par le dévouement et la perspicacité de personnels enseignants de base qui ont constaté de première main que l'ancienne approche ne répondait pas aux besoins des élèves. « Nous avons commencé à examiner les données et nous nous sommes rendu compte que quelque chose ne fonctionnait pas », a expliqué Mme Phillips. « Nous ne voyions pas ce que nous devrions voir».

Cette réflexion a entraîné des changements profonds. Des séances de planification en collaboration à l'exploration de recherches et de ressources telles que Sold a Story et l'enquête sur Le droit de lire de l'Ontario, Mme Phillips et son équipe ont commencé à transformer la façon dont l'alphabétisation est abordée dans leur école. Des groupes de lecture intensifs et fluides, adaptés aux besoins des élèves, sont désormais la norme. Chaque enfant est considéré comme unique et capable. Si certains ont besoin d'un peu plus de ceci ou de cela, l'équipe s'efforce de trouver la « recette parfaite » pour la réussite de chaque enfant.

Malgré tout le sérieux de leur travail, la joie est au cœur de leur mission. « Nous célébrons l'alphabétisation », a déclaré Mme Phillips. Cela peut se traduire par des soirées dansantes à l'échelle de l'école lorsque les objectifs de lecture sont atteints ou par Camp Reads More, un événement de lecture créatif basé sur la bibliothèque, avec des histoires, de l'art et la participation de la communauté. Récemment, un échange de livres a donné lieu à un afflux de dons, permettant à chaque élève de ramener chez lui des livres qu'il aimait.

Au-delà des murs de l'école, Mme Phillips et son équipe étendent leur impact à la communauté par le biais de soirées d'alphabétisation familiale et d'événements conçus pour susciter l'enthousiasme et encourager l'amour de la lecture à la maison.

Ce qui transparaît dans chaque mot de Mme Phillips, ce n'est pas seulement son expertise, mais aussi son cœur. Pour elle, l'alphabétisation consiste à « donner un sens au monde qui nous entoure » et elle travaille sans relâche pour que chaque enfant ait cette possibilité.

Dans une province où les changements dans les pratiques d'alphabétisation commencent à prendre racine, Kimberly Phillips et ses collègues de Cowan Heights montrent la voie. Leur histoire en est une de courage, d'innovation et de croyance inébranlable dans le potentiel de chaque apprenant. Dyslexie Canada est fière de reconnaître leur incroyable travail d'équipe et de rendre hommage à Kimberly, une personnel enseignant qui incarne l'esprit des prix d'excellence en éducation de Dyslexie Canada.

La connaissance au service de l'autonomie : Carrie Wood remporte le Prix d'excellence en éducation 2025 de Dyslexie Canada

Chaque année, les Prix d'excellence en éducation de Dyslexie Canada récompensent les personnes qui font une différence significative dans la vie des élèves atteints de dyslexie. Ces prix rendent hommage aux personnels enseignants qui adoptent des pratiques fondées sur des données probantes, qui accordent la priorité au dépistage précoce et qui s'efforcent de faire en sorte que chaque élève ait la possibilité d'apprendre à lire.

Dyslexie Canada est ravie d'honorer Carrie Wood en lui décernant le Prix d'excellence en éducation 2025, et après avoir entendu son histoire, il est facile de comprendre pourquoi. Éducatrice dévouée dans le centre-ville de Winnipeg depuis 2012, Carrie a eu un impact durable non seulement sur ses élèves, mais aussi sur ses collègues et sur l'ensemble de la communauté éducative manitobaine.

« J'enseigne dans le centre-ville, dans la même école que celle où j'ai commencé », explique Carrie. « Au cours des trois dernières années, j'ai évolué vers un rôle de soutien à l'apprentissage où j'aide les enseignants et les élèves, en particulier cette année, de la maternelle à la deuxième année ». La communauté scolaire de Carrie est très diversifiée, avec plus de 43 % d'élèves s'identifiant comme autochtones et de nombreuses familles de nouveaux arrivants. En raison du grand nombre d'élèves qui changent d'école, elle accueille souvent des élèves qui découvrent l'école pour la première fois, même en deuxième ou troisième année.

Le parcours de Carrie dans la défense de l'alphabétisation est profondément personnel. « J'ai commencé ce voyage à cause de mon propre fils », explique-t-elle. « En 2020, il était en première année et avait du mal à apprendre à lire. Je pensais qu'il allait s'épanouir, mais ce n'était pas le cas. Cela a été très dur pour moi ». Bien qu'elle soit un chef respecté en matière d'alphabétisation dans son école, elle s'est retrouvée perdue. « J'ai fini par prendre un congé pour raisons de santé mentale », admet-elle. « Je ne comprenais pas pourquoi mon propre fils, qui n'avait aucun obstacle, avait tant de mal ».

Le diagnostic de dyslexie de son fils, associé à la publication du rapport d'enquête de la Commission ontarienne des droits de l’homme sur le droit à la lecture, a eu un effet significatif. « Ces deux événements se sont conjugués et m'ont fait voir l'alphabétisation sous un nouvel angle et réaliser que je devais adopter une approche différente ». Elle a commencé à donner des cours particuliers à l'Association manitobaine pour les troubles d'apprentissage et se souvient : « J'ai été époustouflée parce que j'enseignais depuis 6 ou 7 ans et que je ne connaissais pas [les règles de base de l'orthographe] ».

Animée par la passion de changer les pratiques de son école en matière d'alphabétisation, Carrie a demandé une subvention au Fonds d'idées pour les enseignants du Manitoba. L'initiative prévoyait un développement professionnel sur les compétences fondamentales en lecture, offrant aux enseignants le choix entre un cours de 15 heures et un cours de 40 heures. « La moitié des enseignants ont choisi les 10 meilleurs outils, c'est-à-dire le cours de 40 heures, parce qu'ils étaient avides de ces connaissances », explique-t-elle.

L'impact a été profond. « Nous avons beaucoup changé notre façon de comprendre le développement de la lecture et son fonctionnement », explique Carrie. L'école a abandonné les livres à niveaux pour les premiers lecteurs au profit de textes décodables et utilise des outils de dépistage comme Acadience et l'Enquête sur la phonétique de base pour adapter l'enseignement. « Nous nous intéressons désormais aux enfants, aux compétences qu'ils possèdent et à celles qu'ils doivent encore développer », explique-t-elle.

L'histoire d'une élève est frappante. « Elle est arrivée en ne connaissant pas tout l'alphabet. Maintenant, elle lit des livres avec des mélanges et des diagrammes. Elle dit : « Je suis une lectrice maintenant, Mlle Wood ». L'enthousiasme était si contagieux que Carrie a créé un club « J'aime lire ». « Nous avions tellement d'enfants qui voulaient participer, même si l'heure d'alphabétisation suivait juste après » !

Réfléchissant à son évolution, Carrie déclare : « En 2020, j'avais l'impression d'être une imposture... mais aujourd'hui, je me sens responsabilisée. Je sais quelle est la prochaine étape. Et si je ne sais pas, je sais à qui m'adresser ».

Félicitations, Carrie. Votre passion, votre résilience et vos qualités de dirigeant ouvrent la voie à tant de personnes.

Créer un mouvement d'alphabétisation à l'échelle de l'école : comment l'équipe multidisciplinaire de l'Académie Kingsdale a transformé l'enseignement de la lecture

Chaque année, les Prix d'excellence en éducation de Dyslexie Canada récompensent les personnes qui font une différence significative dans la vie des élèves atteints de dyslexie. Ces prix récompensent les personnels enseignants qui adoptent des pratiques fondées sur des données probantes, accordent la priorité au dépistage précoce et travaillent sans relâche pour que chaque élève ait la possibilité d'apprendre à lire.

Lorsque Kathryn Byrne et Lia Ciarallo ont été nommées lauréates du Prix d'excellence en éducation 2025 par Dyslexie Canada, ce fut un moment qui reflétait des années de travail dévoué vers un objectif commun : aider chaque élève à apprendre à lire. Leur parcours ne s'est pas limité à un changement de programme scolaire ; il s'agit d'un mouvement fondé sur une pratique basée sur des données probantes, sur la collaboration des enseignants et sur un engagement personnel profond en faveur de l'alphabétisation.

L'Académie Kingsdale est une école primaire bilingue qui accueille une population diversifiée d'élèves de la maternelle à la 6e année. Ce qui rend Kingsdale unique, c'est que, comme toutes les écoles du Conseil scolaire Lester B. Pearson, elle est engagée dans une démarche d'inclusion totale : les élèves atteints d'autisme, de troubles de l'apprentissage et d'autres besoins de soutien apprennent tous dans les mêmes salles de classe, avec un soutien approprié. Cette philosophie d'inclusion a fait comprendre à Kathryn et Lia que chaque élève avait besoin du meilleur départ possible en matière d'alphabétisation.

Lia, enseignante en première année et spécialiste de l'alphabétisation à l'école, se souvient parfaitement du tournant qu'elle a pris. De retour à l'école après le COVID, elle a été choquée de constater que ses élèves de troisième année étaient incapables de lire. « J'ai rendu compte que je ne savais pas comment enseigner la lecture », dit-elle. Cette révélation a déclenché un voyage dans la science de la lecture, soutenu par l'orthophoniste de son école et finalement approfondi par un voyage à une conférence sur l'alphabétisation en Floride.

Kathryn, directrice d'école, souligne que son parcours a commencé des années plus tôt, dans des classes de l'Ontario où elle se sentait, elle aussi, mal équipée pour soutenir les lecteurs en difficulté. Son parcours professionnel, d'enseignante à consultante en alphabétisation précoce puis directrice d'école, a été influencé par le diagnostic de dyslexie de son propre enfant. « Même en tant que personnels enseignants faisant la lecture à nos enfants tous les soirs, notre fils avait besoin d'un enseignement explicite et systématique pour apprendre à lire », explique Kathryn. Cette expérience personnelle a renforcé sa conviction professionnelle : chaque enfant doit avoir accès à une alphabétisation structurée.

Ensemble, Lia et Kathryn ont élaboré un modèle d'alphabétisation qui intègre les meilleures pratiques dans la culture de l'école. Kathryn a créé un poste de spécialiste de l'alphabétisation à temps partiel pour Lia, afin qu'elle puisse encadrer ses collègues, modéliser les leçons et gérer les évaluations des élèves. Avec l'engagement croissant des enseignants, ils ont créé des blocs quotidiens dédiés à l'alphabétisation, formé tout le personnel de soutien (y compris plus d'une douzaine d'aides à l'intégration) et utilisé les données pour former de petits groupes d'enseignement.

Leur outil de prédilection était l'IAUF (Institut d'alphabétisation de l'Université de Floride), adapté à l'école maternelle de manière à respecter le programme québécois basé sur le jeu tout en préparant les élèves à réussir en première année. « Cette année, les élèves de première année sont arrivés en connaissant déjà le son des lettres », explique Lia. « Cela a fait une telle différence ».

Les deux personnels enseignants insistent sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une initiative imposée d'en haut, mais d'un travail d'équipe. « On ne peut pas simplement dire aux enseignants d'arrêter ce qu'ils font et de trouver quelque chose de nouveau tout seuls », explique Kathryn. « Il faut les soutenir, donner l'exemple et faciliter l'adoption de la méthode ».

Lia ajoute : « Il s'agit de donner du pouvoir à tout le monde. Je ne suis pas la gardienne de toutes les connaissances. Il s'agit de les partager ».

Les résultats sont clairs : de meilleurs lecteurs, des enseignants plus confiants et une communauté scolaire unie autour de la conviction que chaque enfant peut réussir avec le soutien adéquat.

Dyslexie Canada a l'honneur de remettre à l'équipe multidisciplinaire de l'Académie Kingsdale un prix d'excellence en éducation pour l'année 2025. Leur innovation et leur engagement envers leurs élèves ont créé un environnement d'apprentissage positif pour leurs pairs et ont favorisé l'établissement de liens plus étroits avec les familles.

Ouvrir la voie à l’alphabétisation : l’équipe d’alphabétisation du district scolaire Anglophone West remporte une reconnaissance nationale

Chaque année, les Prix d’excellence en éducation de Dyslexie Canada reconnaissent ceux qui atteignent un degré de réussite hors du commun dans la vie des élèves atteints de dyslexie. Ces prix célèbrent les personnels enseignants qui adoptent des pratiques fondées sur des preuves, privilégient l’identification précoce et travaillent pour s’assurer que chaque élève a la possibilité d’apprendre à lire.

Signe Williams, coordonnateur de l’alphabétisation de la maternelle à la 5e année pour le district scolaire Anglophone West au Nouveau-Brunswick, et l’équipe d’alphabétisation de la maternelle à la 5e année (Sarah Carr, Tracy Davis et Shyanne McWilliams) ont été honorés du Prix d’excellence en éducation de Dyslexie Canada. Le prix célèbre leurs efforts inlassables pour transformer l’alphabétisation et améliorer les résultats de milliers d’élèves dans toute la province.

Le parcours de Sarah dans la réforme de l’alphabétisation structurée a commencé en 2018 lors des dernières étapes de sa maîtrise. Lorsqu’on lui a demandé d’explorer la recherche actuelle en éducation, elle a été frappée par le peu qu’elle connaissait réellement sur les derniers développements en matière de science de l’alphabétisation. « Je ne pouvais même pas nommer un chercheur actuel en éducation », se souvient-elle. Cette prise de conscience a déclenché une plongée profonde dans les pratiques fondées sur des preuves et l’a amenée à lire l’article influent d’Emily Hanford, Hard Words, qui critique l’utilisation généralisée de stratégies de lecture non étayées. « J’étais en colère », admet Sarah. « Et j’ai commencé à poser des questions difficiles ».

À l’époque, Sarah était une conseillère d’alphabétisation et a commencé à pousser pour des changements basés sur la science de la lecture. Cela signifiait s’éloigner des modèles dépassés, comme l’alphabétisation équilibrée et adopter des approches enracinées dans la conscience phonémique, la cartographie orthographique et l’instruction explicite. À l’époque, ces termes étaient nouveaux pour elle.

Sa collègue Tracy Davis a vécu un moment profond et similaire après avoir lu Brain Words de Richard Gentry et Gene Ouellette, un livre qui allait devenir fondamental pour le changement d’alphabétisation de l’équipe. « J’avais une séance d’apprentissage professionnel lundi, et c’était vendredi. J’ai lu le livre pendant le week-end et j’ai complètement réécrit ma session », se souvient-elle. « Nous ne pouvions pas garder cette information. Les enseignants avaient besoin de le savoir ».

Shyanne McWilliams, un autre membre de l’équipe d’alphabétisation, a initialement résisté au changement. Toujours plongée dans une littératie équilibrée et dans une position de classe à l’époque, elle n’était pas immédiatement convaincue jusqu’à ce que Tracy visite sa salle de classe et l’aide à essayer de nouvelles méthodes. « En un mois, j’ai vu la différence », dit Shyanne. « Un étudiant qui n’avait jamais essayé d’épeler des mots travaillait soudainement de manière indépendante et confiante ».

Ensemble, l’équipe soutient 431 enseignants dans 35 écoles élémentaires, impactant plus de 7 000 élèves. Leur approche est marquée non seulement par la passion, mais aussi par une collaboration profonde. « Nous sommes unis », déclare Signe. « Nous avons construit une culture où nous laissons nos ego à la porte. Notre objectif n’est pas d’avoir raison, c’est de bien faire les choses ».

Elles ont mis en place un apprentissage professionnel à l’échelle du district pour les enseignants du primaire, introduit des textes décodables et donné la priorité à une instruction explicite en phonétique et orthographe. Leur travail a inspiré un changement culturel et, plus important, des résultats réels pour les étudiants.

Un moment se démarque pour Sarah : une étudiante lui disant : « Je ne peux lire que les livres où le dernier mot est différent ». C’était une vérité dévastatrice, mais clarifiante sur l’inefficacité de certaines méthodes plus anciennes. Cet étudiant et beaucoup d’autres connaissent maintenant le succès grâce au travail courageux de cette équipe.

Le prix de Dyslexie Canada ne rend pas seulement hommage aux réalisations passées — il affirme la direction qu’ils prennent. Comme le dit Signe, « nous construisons quelque chose qui compte. Nous rendons l’alphabétisation équitable. Et nous ne cessons pas ».

Messages de soutien :

« Je suis ravi de reconnaître les efforts de Signe Williams et de l’équipe d’alphabétisation de la maternelle à la 5e année Anglophone West alors qu’ils reçoivent le Prix d’excellence en éducation de Dyslexie Canada.

Vos efforts inlassables, votre esprit de collaboration et le soutien exceptionnel d’autres personnels enseignants sont un exemple de ce qui peut être accompli lorsque les étudiants passent en premier, quels que soient les obstacles auxquels ils peuvent faire face.

Vous êtes allé au-delà de votre devoir pour donner à vos collègues les outils, les connaissances et la confiance nécessaires pour fournir des instructions de lecture fondées sur des données probantes et un dépistage précoce afin d’aider à éliminer la dyslexie comme obstacle à la réussite des élèves. Par extension, vous avez eu un impact direct et positif sur l’alphabétisation des élèves, la réussite et la qualité de vie globale.  Pour cela, moi et le ministère de l’Éducation et du Développement des tout-petits sommes immensément fiers.

Merci pour tout ce que vous faites pour soutenir les élèves et les personnels enseignants du district scolaire Anglophone West, et félicitations pour cette réalisation exceptionnelle ».

~ Le Dr. Claire Johnson, ministre de l’Éducation et du Développement des tout-petits

Renforcer l'alphabétisation : Pamela Guilbault remporte le Prix d'excellence en éducation 2025 de Dyslexie Canada

Chaque année, les prix d'excellence en éducation de Dyslexie Canada récompensent les personnes qui font une différence significative dans la vie des élèves atteints de dyslexie. Ces prix récompensent les personnels enseignants qui adoptent des pratiques fondées sur des données probantes, qui accordent la priorité au dépistage précoce et qui s'efforcent de faire en sorte que chaque élève ait la possibilité d'apprendre à lire.

La passion de Pamela Guilbault pour l'alphabétisation et son dévouement à la réussite des élèves lui ont valu le Prix d'excellence en éducation 2025 de Dyslexie Canada. Une reconnaissance qu'elle qualifie d'« honneur extraordinaire » et d'« absolument stupéfiante ». En tant que personnel enseignant qui a dirigé la transformation de l'alphabétisation dans deux provinces, Pamela apporte à la fois humilité et profonde perspicacité à son travail.

Son parcours a commencé en Alberta, où elle a été directrice, surintendante adjointe et surintendante des écoles catholiques de Lakeland. Là, elle a été confrontée à une dure réalité : « Plus de 50 % de nos élèves avaient du mal à lire. Cette statistique était à la fois alarmante et stimulante ». Cette urgence est devenue le catalyseur d'un travail de transformation de l'alphabétisation, travail qu'elle a poursuivi dans ses fonctions actuelles en Colombie-Britannique.

Pour Pamela, l'alphabétisation va bien au-delà de la lecture. « C'est le fondement de l'indépendance de nos enfants », dit-elle. « Si nous ne savons pas lire et écrire, si nous ne sommes pas compétents et si nous n'avons pas confiance en nous, nos élèves, nos enfants et notre avenir en pâtiront ». Son dévouement s'explique par le fait qu'elle a été témoin de l'échec intériorisé des élèves, ce qu'elle trouve profondément troublant. « Il ne s'agit pas seulement d'une réponse académique, mais aussi d'une réponse émotionnelle. Il s'agit d'une réponse émotionnelle... socialement intrinsèque à la psyché des enfants ».

Son modèle d'alphabétisation est à la fois fondé sur des données et centré sur le cœur. « Il faut réunir les bonnes personnes autour de la table, car on ne peut pas y arriver seul », dit-elle à propos de son approche collaborative. En travaillant avec des chercheurs, en utilisant le dépistage universel et en identifiant les lacunes spécifiques en matière de compétences, ses équipes adaptent les interventions à chaque élève. Ces interventions sont renforcées en classe par un meilleur enseignement de la lecture et de l'écriture. « Il s'agit d'un écosystème complet où toutes les couches travaillent ensemble ».

Les résultats sont éloquents. En Alberta, le nombre d'élèves dont le niveau de lecture est inférieur au niveau scolaire est passé de plus de 50 % à moins de 20 %. En Colombie-Britannique, dès le premier semestre, « nos élèves ont progressé de 6 mois à 3 ans », explique Pamela. Mais l'impact ne se limite pas aux chiffres. « Nous avons des élèves qui disent que lire à haute voix ne les fait pas se sentir mal dans leur peau ou leur fait peur ».

Son travail transforme également les pratiques d'enseignement. « Les enseignants remplacent l'instinct qu'ils utilisaient auparavant par l'intention », explique-t-elle. Elle ajoute : « Les données amorcent les conversations, elles ne les terminent pas ».

Grâce à ses qualités de dirigeant, Pamela Guilbault continue de remodeler l'enseignement de l'alphabétisation au Canada, en veillant à ce que chaque enfant, quels que soient ses antécédents ou son profil d'apprentissage, dispose des outils et de la confiance nécessaires pour réussir. Comme elle le dit, « aucun élève ne devrait être laissé pour compte ».

Dyslexie Canada souhaite exprimer sa plus profonde gratitude à Pamela pour son travail en faveur d'un programme d'alphabétisation plus inclusif. Toutes nos félicitations !

Célébration de l'excellence : Megan Norris, du Conseil scolaire des Premières Nations, remporte le Prix d'excellence en éducation 2025

Chaque année, les Prix d'excellence en éducation de Dyslexie Canada récompensent les personnes qui font une différence significative dans la vie des élèves atteints de dyslexie. Ces prix rendent hommage aux personnels enseignants qui adoptent des pratiques fondées sur des données probantes, qui accordent la priorité au dépistage précoce et qui s'efforcent de faire en sorte que chaque élève ait la possibilité d'apprendre à lire.

Dyslexie Canada est fière d'honorer Megan Norris, du Conseil scolaire des Premières Nations (CSPN) au Yukon, comme l'un des lauréats des Prix d'excellence en éducation 2025. Megan, une formatrice en alphabétisation dévouée, est reconnue pour son approche innovatrice, axée sur la communauté et ayant un impact sur l'amélioration de l'alphabétisation chez les élèves du CSPN au Yukon.

Megan Norris, originaire du territoire du Traité 6 en Alberta, a travaillé comme enseignante et orthophoniste avant de rejoindre la CSPN en 2022. Elle vit et travaille actuellement à Whitehorse, sur les terres traditionnelles de la Première nation de Kwanlin Dün et du Conseil Ta'an Kwäch'än. Son travail au sein de la CSPN représente un engagement profond envers la réconciliation et la transformation de l'éducation.

Le Conseil scolaire des Premières Nations a été créé en réponse aux rapports du vérificateur général de 2009 et de 2019, qui soulignaient la faiblesse persistante des résultats des élèves du Yukon en matière de lecture, d'écriture et de calcul. En réponse à ce rapport, le Comité des chefs sur l'éducation (CCE) a été rétabli et un nouveau modèle éducatif a été créé. En 2022, huit communautés scolaires ont voté par référendum en faveur de l'adhésion à la Commission. Aujourd'hui, la CSPN co-gouverne avec 11 communautés scolaires à travers le Yukon, de Whitehorse aux communautés éloignées accessibles par avion comme Old Crow.

Mme Norris décrit ce travail comme étant à la fois gratifiant et complexe sur le plan logistique. La majorité des écoles de la CSPN sont situées dans des communautés rurales, ce qui fait que les déplacements représentent une part importante du travail. Les accompagnateurs en alphabétisation comme Megan passent jusqu'à une semaine à la fois dans chaque communauté pour favoriser les relations avec les apprenants, les familles et les personnels enseignants. « Il ne s'agit pas seulement d'enseigner l'alphabétisation », explique Megan. « Il s'agit d'être dans la communauté, d'écouter, d'apprendre et d'établir la confiance ».

Dès le départ, la CSPN a fait de l'alphabétisation un sujet complexe. Elle a lancé un plan d'alphabétisation complet en s'inspirant de la sagesse des Premières Nations du Yukon et des experts nationaux en alphabétisation. Le plan a été rapidement approuvé par le conseil d'administration et soutenu par le ministre de l'Éducation.

Ce qui distingue la CSPN, c'est son approche axée sur les données et l'équité. Elle a mis en place un dépistage universel des compétences en lecture et en écriture pour les élèves de la première à la troisième année et a donné la priorité à une communication ouverte avec les familles sur les progrès des élèves. L'une des mesures les plus importantes a été le passage d'un rôle de récupération de la lecture à un rôle d'enseignant en alphabétisation utilisant des approches structurées de l'alphabétisation. Le conseil a adopté le programme Fondements de l'IAUF (Institut d'alphabétisation de l'Université de Floride) comme ressource de base pour l'enseignement de niveau 1, garantissant ainsi la cohérence et la qualité de l'enseignement dans toutes les écoles.

Le développement professionnel a été au cœur de la réussite du conseil scolaire. Tous les personnels enseignants ont reçu une formation sur la science de la lecture et l'alphabétisation structurée, ce qui les a aidés à devenir des consommateurs critiques d'outils pédagogiques et à interpréter avec confiance les données relatives aux élèves pour guider l'enseignement.

La pierre angulaire de cette transformation a été l'équipe d'accompagnement en alphabétisation. Les conseillers ne se contentent pas de fournir un modèle et un soutien dans les salles de classe, ils favorisent également une culture de l'amélioration continue. La première année, la CSPN s'est concentrée sur les classes primaires et, en 2025, elle a étendu le programme aux classes intermédiaires.

Les personnels enseignants ont réagi avec enthousiasme. Comme le dit Megan, « nous avons eu des réactions incroyables. Les enseignants se sentent soutenus et peuvent constater l'évolution de leurs élèves ».

Grâce à son engagement profond envers une éducation fondée sur la culture et sur des données probantes, le Conseil scolaire des Premières Nations ne se contente pas d'améliorer les résultats en matière d'alphabétisation ; il redéfinit l'excellence dans le domaine de l'éducation.

Dyslexie Canada a l'honneur de remettre au Conseil scolaire des Premières Nations le prix d'excellence en éducation pour sa vision avant-gardiste et sa volonté d'impliquer la communauté et les personnels enseignants dans le développement continu de ses programmes d'alphabétisation. Toutes nos félicitations !

Pionniers de l'alphabétisation : Sheila Piggott, Lindsay Bowen et l'équipe d'alphabétisation remportent le Prix d'excellence en éducation 2025

Chaque année, les prix d'excellence en éducation de Dyslexie Canada récompensent des personnes qui font une différence significative dans la vie des élèves atteints de dyslexie. Ces prix rendent hommage aux personnels enseignants qui adoptent des pratiques fondées sur des données probantes, qui accordent la priorité au dépistage précoce et qui travaillent sans relâche pour faire en sorte que chaque élève ait la possibilité d'apprendre à lire.

Dyslexie Canada est fière de décerner à Sheila Piggott, Lindsay Bowen et à l'équipe d'alphabétisation du Peterborough Victoria Northumberland and Conseil scolaire catholique du district de Clarington (PVNCSCDC) le prix d'excellence en éducation 2025 pour leur qualités de dirigeant novateur dans l'avancement de l'alphabétisation dans l'ensemble de l'Ontario.

Le PVNCSCDC, qui dessert une région géographiquement vaste et diversifiée de l'Ontario comprenant Peterborough, Cobourg, Clarington et la ville de Kawartha Lakes, soutient plus de 15 000 élèves de la maternelle à la douzième année. Sheila, surintendante de l'apprentissage au sein du conseil, et Lindsay, consultante en alphabétisation, ont passé les trois dernières années à diriger une initiative d'alphabétisation transformatrice profondément enracinée dans la science de la lecture et le changement de système proactif.

Avant les mandats tels que le rapport Le droit à lire ou les directives provinciales, Sheila et Lindsay se sont engagées à changer la façon dont l'alphabétisation était enseignée et soutenue dans leurs écoles. « Nous savions que Le droit de lire allait arriver, mais surtout, nous savions que nous pouvions faire mieux pour nos élèves », a déclaré Sheila. Leur mission a commencé par des investissements stratégiques en transférant les fonds destinés au tutorat vers l'embauche de conseillères d’alphabétisation qui travaillaient directement dans les salles de classe, modélisant l'enseignement et soutenant les personnels enseignants en temps réel.

Ce soutien en classe est devenu la pierre angulaire de leur initiative. Une fantastique équipe de conseillers a suivi un modèle de mise à disposition progressive, qui impliquait la modélisation de l'enseignement, le co-enseignement et l'autonomisation des enseignants pour qu'ils puissent diriger avec confiance. Il ne s'agissait pas de solutions temporaires. Il s'agissait de renforcer les capacités et de changer la culture de l'alphabétisation à partir de la base.

L'un des aspects les plus impressionnants de leur travail a été leur approche systémique du dépistage et de l'intervention précoce. Tous les élèves du conseil scolaire, de la maternelle à la deuxième année, font l'objet d'un dépistage deux fois par an à l'aide d'outils fondés sur des données probantes. Les enseignants sont libérés pour effectuer ces évaluations pendant que les conseillères d’alphabétisation dispensent un enseignement en classe à l'aide de plans de cours préétablis, ce qui permet d'assurer la continuité et de ne jamais perdre de temps d'enseignement.

Lindsay attribue le succès de l'initiative à une collaboration stratégique. Par exemple, Sheila a réuni une équipe comprenant des responsables de l'éducation spécialisée, des psychométriciens, des orthophonistes et des enseignants. « Nous étions en train de construire une compréhension commune de l'évaluation et de l'intervention en matière d'alphabétisation. Cet espace de collaboration était crucial », explique Lindsay.

Un changement réel et durable pour les élèves commence par un soutien solide aux personnels enseignants. Les conseillers qui sont retournés en classe sont maintenant des chefs en matière d'alphabétisation dans leurs écoles. Les enseignants d'immersion en français, souvent mal desservis par la réforme de l'alphabétisation, ont bénéficié de ressources et d'un soutien adaptés. Chaque décision a été guidée par une question centrale : De quoi nos personnels enseignants ont-ils besoin pour aider chaque enfant à apprendre à lire ? Comme l'a souligné Lindsay, « chaque jour, nous essayons simplement de faire en sorte que chaque jour soit un peu meilleur pour les élèves ». Mais il est clair pour nous qu'ils ont fait bien plus que cela. Ils ont changé la trajectoire de l'apprentissage de la lecture et de l'écriture pour des milliers d'enfants.

Dyslexie Canada félicite Sheila, Lindsay et toute l'équipe du PVNCSCDC pour leur qualités de dirigeant visionnaire, leurs décisions audacieuses et leur engagement inébranlable envers l'équité en éducation. Leurs efforts ont permis d'élever leur conseil et d'établir une nouvelle norme dans toute la province.

Briser le silence: Tie Domi, ancien joueur de la LNH

Marquez en rouge – Briser le silence

Tie Domi, ancien joueur de la LNH

Cette année, notre campagne Marquez en rouge a mis en avant des personnes inspirantes atteintes de dyslexie, en partageant leurs histoires fascinantes de défis surmontés pour réussir. Pour clôturer le Mois de la sensibilisation à la dyslexie, nous vous avons réservé une belle surprise. Nous sommes heureux de vous offrir un épisode exclusif du podcast Marquez en rouge avec la co-animatrice de Your Morning sur CTV, Lindsey Deluce, en discussion avec l’ancien joueur de la LNH, Tie Domi!

Tie Domi, connu pour sa passion, sa ténacité et son courage, a joué seize saisons dans la LNH, la plupart avec les Maple Leafs de Toronto. Cependant, avant la publication de son autobiographie Shift Work en 2015, peu de gens savaient qu’il était atteint de dyslexie.

« J’étais un athlète doué. Je pratiquais tous les sports, mais je travaillais plus fort que tout le monde. C’était ça, j’étais toujours le plus travailleur. Je n’aimais pas perdre. Mais en 9e année, quand nous avons gagné un championnat, ça m’a semblé être une grande victoire », a-t-il partagé.

Malgré les défis liés à la dyslexie, Domi se concentre sur le positif : « La dyslexie ne m’a jamais freiné dans quoi que ce soit. »

Pour écouter l’histoire de Ti Domi, écoutez la série Spotlight – Mark it Read de Dyslexie Canada, disponible sur Spotify, Apple Podcasts, et partout où vous accédez habituellement à vos balados.

Dyslexie Canada célèbre les progrès accomplis et demande que des mesures supplémentaires soient prises dans le système d’éducation de l’Ontario

 

Dyslexie Canada célèbre les progrès accomplis et demande que des mesures supplémentaires soient prises dans le système d’éducation de l’Ontario à la suite du rapport sur l’enquête « Le droit de lire ».

TORONTO – Dyslexie Canada remercie la Commission ontarienne des droits de la personne (CODP) pour son engagement continu à protéger les droits des élèves dans le domaine de l’éducation, comme le souligne le rapport sur l’enquête « Le droit de lire » à l’occasion de son 2e anniversaire. Tout en se félicitant des progrès importants qui ont été réalisés, Dyslexie Canada pousse la province à prendre des mesures immédiates dans les domaines clés qui, selon la Commission, n’ont pas été abordés.

« Les changements résultant du rapport sur l’enquête “Le droit de lire” de 2022 ont eu un effet transformateur et ont permis à la province d’adopter une approche proactive, fondée sur des données probantes, pour prévenir les difficultés de lecture », déclare Alicia Smith, Directrice générale de Dyslexie Canada. « Cependant, il reste encore beaucoup de travail à faire, notamment pour répondre aux besoins des élèves plus âgés ayant une dyslexie et qui ont été laissés pour compte par l’approche précédente. Identifier et soutenir correctement ces élèves nécessite une ac?on urgente et immédiate. »

Dyslexie Canada apprécie l’action rapide de la province de l’Ontario dans la mise en œuvre de nouveaux programmes de langue et de français, alignés sur les recherches scientifiques actuelles. Cette mesure place l’Ontario à l’avant-garde de l’innovation en matière d’éducation, servant de modèle à l’ensemble du Canada. Dyslexie Canada est reconnaissante du partenariat productif avec le ministère de l’Éducation pour la création d’ONlit.org, un centre d’appui aux éducateurs pour la mise en œuvre de la nouvelle approche. Une autre réalisation importante commence en septembre, avec la mise en œuvre d’un dépistage précoce universel des risques de difficultés de lecture et de dyslexie. Bien que ces mesures importantes aident déjà nos plus jeunes élèves à prendre un bon départ en lecture, d’importantes lacunes subsistent. De nombreux élèves plus âgés continuent de lutter contre la littératie, sans avoir accès à des programmes d’intervendtion efficaces. Bien qu’il s’agisse de l’un des principaux problèmes mis en évidence dans le rapport sur l’enquête, la province n’a apporté aucun changement au processus d’identification des élèves ayant une dyslexie et d’autres troubles de l’apprentissage. Ce qui est encore plus décevant, c’est que la cause profonde des problèmes identifiés dans le rapport sur l’enquête – l’incapacité des facultés d’éducation à dépasser les méthodes d’enseignement de la lecture obsolètes – n’a pas été abordée. Les enseignants continuent de quitter l’université sans avoir les compétences nécessaires pour enseigner efficacement la lecture, imposant ainsi un fardeau inutile aux conseils scolaires pour combler les lacunes causées par cette formation initiale inefficace.

« L’engagement de la province, des conseils scolaires, des éducateurs, des syndicats d’enseignants, de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario et des facultés d’éducation est primordial pour garantir que chaque élève puisse exercer son droit fondamental de lire », déclare Patricia DeGuire, Commissaire en chef de la Commission ontarienne des droits de la personne, dans le rapport.

Dyslexie Canada se fait l’écho de l’appel lancé par la CODP à tous les acteurs du système éducatif pour qu’ils travaillent ensemble afin que chaque élève reçoive une éducation juste et équitable.

À propos de Dyslexie Canada

Dyslexie Canada est un organisme de bienfaisance national dont la mission est de veiller à ce qu’il y ait une voix et un forum nationaux pour les enfants canadiens ayant une dyslexie. La dyslexie est la cause la plus courante des difficultés de lecture, touchant de 10 à 20 % des enfants. En partenariat avec des organisations professionnelles, des experts et des défenseurs, Dyslexie Canada s’efforce d’apporter des changements systémiques en engageant et en éduquant le public, et en mettant à jour les politiques et les pratiques pour garantir que les élèves ayant une dyslexie soient correctement identifiés et soutenus.

Personne-ressource pour les médias :

Alicia Smith – Directrice générale

Dyslexie Canada

(705) 427-9544

info@dyslexiacanada.org

Lancement d'ONlit

Lancement d'ONlit

Dyslexie Canada et IDA Ontario sont fiers d'annoncer le lancement officiel d'ONlit, un centre de ressources complet pour aider le personnel scolaire à mettre en œuvre l’enseignement systématique et explicite fondé sur les données probantes en lien avec les nouveaux programmes-cadres de Français/Language en Ontario. La production de ce site Web a été financée par le ministère de l'Éducation de l'Ontario.

Joignez-vous à Dyslexie Canada et soutenez le lancement des nouveaux programmes-cadres en langue et en français de l'Ontario!

Dyslexie Canada est ravi d'annoncer sa collaboration avec IDA Ontario pour fournir aux enseignants(es) une formation et des ressources afin de soutenir la mise en œuvre des nouveaux programmes-cadres de langues de l'Ontario. Nous recrutons des éducateurs(trices) basés en Ontario pour travailler à temps partiel sur ce projet. Si vous êtes intéressé(e) à vous joindre à notre équipe, veuillez consulter l'offre d'emploi ci-dessous pour plus de détails et soumettre votre candidature avant le 15 juillet.

Présentation des Prix de réussite scolaire de Dyslexie Canada!

Ces prix sont conçus pour honorer les efforts remarquables et les réalisations des élèves et étudiants dyslexiques tout au long de l'année scolaire. Nous comprenons que naviguer dans le paysage éducatif avec la dyslexie peut présenter des défis uniques, et ce prix vise à reconnaître la dévotion inébranlable, la résilience et les progrès démontrés par ces individus exceptionnels.

Nous célébrons non seulement les réalisations académiques, mais aussi la croissance personnelle et le développement manifestés par chaque candidat. Qu'il s'agisse de surmonter des obstacles, de maîtriser de nouvelles compétences ou de démontrer une attitude positive, nous valorisons chaque étape franchie. Notre objectif est de souligner l'importance de l'effort et du progrès, en inculquant un sentiment de fierté et de motivation chez tous les étudiants.

Pour nous assurer que chaque élève et étudiant méritant soit reconnu, tous les candidats seront honorés avec un certificat magnifiquement conçu et une lettre sincère et personnalisée. Nous croyons que le parcours de chaque élève mérite d'être célébré, et ce prix témoigne de leur détermination et de leur persévérance.

Rejoignez-nous pour applaudir les réalisations extraordinaires de ces élèves et étudiants inspirants atteints de dyslexie, car ils servent d'exemples éclatants de triomphe sur l'adversité et illustrent la puissance de ne jamais abandonner.

Les nominations sont ouvertes jusqu'au 9 juin 2023. Les certificats et les lettres seront envoyés par courrier avant le 16 juin, juste à temps pour les célébrations de fin d'année. Veuillez nominer tous les élèves et étudiants extraordinaires atteints de dyslexie qui vous ont inspiré cette année par leur travail acharné et leur persévérance en soumettant une demande via le lien ci-dessous.

Jace's Speech: What it’s Like to Have Dyslexia

What do Albert Einstein, Stephen Hawkings, Bill Gates, Walt Disney, Thomas Edison, Steve Jobs, and me, Jace, all have in common?  We are all dyslexic.

My speech will be focussing on dyslexia.  I will explain what dyslexia is, how it can affect people, and how dyslexia is also a superpower!  

For those of you who don’t know what dyslexia is, dyslexia is a learning difference that affects the skills you need to read, spell, and write.  Dyslexia is probably more common than you think.  It is the most common learning difference.  1 in 10 people have some form of dyslexia, whether they realize it or not.  

So let’s get down to how our brains work.  Everyone has 2 sides to their brains.  The left side controls language, reading and writing.  The right side controls music, art and your creativity.  Someone with dyslexia uses the right side of their brain more than their left side, which makes reading harder.  But most people with dyslexia CAN read, spell and write - it’s just a lot harder. We learn in a different way than people who do not have dyslexia!  

I’m going to share some examples of how dyslexia affects me, which will help you understand more about this learning difference.  

My mom and dad always tell me funny stories from when I was little.  Like I couldn’t remember the days of the week, I couldn’t remember my birthday, I couldn’t remember the months of the year, and I couldn’t remember how to spell my name!  And the name Jace isn’t a hard one to remember!  It’s 4 easy letters.  I was convinced it was spelt J-E-I-O-U!  But of course it is actually J-A-C- E!  That’s because a sequence of letters or numbers or even days of the week, mean nothing to me.  

For me,  I think I see in pictures.  I’m not sure if this makes sense, but when someone is explaining something to me, or reading something to me, I turn it into pictures in my head to understand it. I can memorize facts and stats, but not by reading them, but by seeing pictures and hearing someone read them to me.

Reading is slow and spelling is very hard for me.  But I am very good at all school subjects especially math.  For all subjects, I use my iPad.  My iPad can read text to me that I can’t read, and I can speak my answers into my iPad that I can’t spell.

So even though dyslexia makes learning a bit more difficult, it also makes us really good at some things!  

People with dyslexia have a very cool ability to see things differently, and are fast problem solvers!  Stephen Hawking (a theoretical physicist who is known for his work on black holes and the Big Bang Theory), Richard Branson (self made billionaire, astronaut and owner of over 400 businesses), Thomas Edison (the inventor of the light bulb), and Albert Einstein (known for developing the theory of relativity), are all dyslexic!

People with dyslexia are very artistic, are creative, are strategic thinkers, and have excellent verbal communication skills.  Steve Jobs (the creator of the Apple phone in your pocket), Bill Gates (the creator of the Microsoft computer), Walt Disney (the creator of all of our favourite movies), Steven Spielberg (the director of even more of our favourite movies!) are all dyslexic.  

Those are some of the most brilliant minds in our history, and they are all dyslexic!  Dyslexia is kind of like a superpower if you ask me!

In conclusion, remember dyslexia is a learning difference that affects the skills you need to read, write, and spell. But it also means we have superpowers, and can achieve amazing things!