Mikaÿla Perrier’s Journey of Resilience and Success
Mikaÿla Perrier has built a career helping others, notably adults with dyslexia, through support and her ebook A Guide for Adult Dyslexics. She now works as a psychometrician specializing in psychological tests for the rehabilitation of Canadian war veterans. However, her own journey with dyslexia began early. Diagnosed in Grade 2 and again later in university, Mikaÿla’s path has been shaped by both the challenges of dyslexia and her determination to overcome them.
Reflecting on her school years in Ontario, Mikaÿla recalls how difficult it was to balance her intellectual curiosity with the academic expectations placed on her. "I had a vast vocabulary when I spoke and was interested in understanding the details of many things," she remembers. "But when it came to applying that knowledge and demonstrating it academically, which often involved reading and writing, there was a mismatch."
This disconnect between her verbal intelligence and her academic performance left Mikaÿla feeling increasingly isolated. "I didn’t want to be different. I wanted to be like everybody else. I didn’t fully understand what all of this meant, and neither did my mom," she explains. The frustration grew as she watched her peers excel in ways she couldn’t, despite knowing she had a deep understanding of the material.
She received support throughout her schooling from teachers, tutors, and her mother, who spent countless hours helping her develop her reading and writing skills. Mikaÿla has found ways to manage her dyslexia, notably with the help of technology. "You know, it never goes away, but we learn tricks and methods to circumvent certain challenges. For example, I use Siri to read books to me. I like seeing the words on the screen as it reads, especially for academic or research-based papers, so I can highlight while it’s speaking to me," she explains.
In her mid-20s, after working for a school board where she helped incorporate technology into classrooms to support students, Mikaÿla's journey took a new direction. She decided to return to school and, in 2023, graduated with a Bachelor's degree in Cognitive Science with honours in Cognition and Psychology from Carleton University.
The workforce has presented a new set of challenges, particularly the question of whether to disclose her dyslexia. "It’s still difficult today to open up about it, even just coming on here. Sometimes it’s not easy because once other people know, it might have repercussions later—or at least we tell ourselves stories in those moments."
Since graduating, Mikaÿla has worked in a neuro-ophthalmology lab for a McGill researcher at Montreal’s General Hospital, and she’s now focused on her work as a psychometrician, helping war veterans. Her commitment to research remains strong—she recently presented at the Canadian Psychological Association’s conference on her research involving working memory and reading abilities in children at risk of reading disabilities. Looking ahead, Mikaÿla hopes to continue her academic journey in graduate school.
Her confidence has grown over the years, and she now feels secure in the value she brings to her work. "Now that I know my worth, it’s easier to be confident in displaying it and putting myself in positions where I know the value I bring will be worthwhile," she says.
Despite choosing a career path that revolves around reading and writing, Mikaÿla embraces the challenge. "I spend my days reading and writing, whether it’s going through emails or reading reports. My dyslexia is involved all day, every day, from the moment I start to the moment I close my laptop at night. I’ve strangely chosen a life path that requires me to read and write on a daily basis."
Mikaÿla also believes that early intervention can help children with dyslexia, though she insists that learning is a lifelong process. "As the brain grows, if you get the right tools, techniques, and skills when you're younger, it does make life easier. However, I don’t believe there’s a cut-off age for that."
Her message for others navigating similar challenges is simple but powerful: "Don’t give up. Don’t give up and believe in yourself."
To listen to Mikaÿla Perrier’s story, tune in to Dyslexia Canada's Spotlight: Mark it Read series, available on Spotify, Apple Podcasts, and wherever you typically access your podcasts.
Marquez en rouge – Briser le silence
Le parcours de résilience et de succès de Mikaÿla Perrier
Mikaÿla Perrier a forgé sa carrière en aidant les autres, notamment les adultes ayant une dyslexie, grâce à son soutien et au livre numérique qu’elle a publié. A Guide for Adult Dyslexics. Elle travaille maintenant comme psychométricienne spécialisée dans les tests psychologiques pour la réadaptation des anciens combattants canadiens. Cependant, son propre parcours avec la dyslexie a commencé tôt. Diagnostiquée en deuxième année du primaire et de nouveau plus tard à l’université, le parcours de Mikaÿla a été façonné à la fois par les défis de la dyslexie et par sa détermination à les surmonter.
En repensant à ses années d’école en Ontario, Mikaÿla se souvient à quel point il était difficile de concilier sa curiosité intellectuelle avec les attentes académiques qui pesaient sur elle. « J’avais un vocabulaire riche quand je parlais et j’étais intéressée à comprendre les détails de nombreuses choses », se souvient-elle. « Mais lorsqu’il s’agissait d’appliquer ces connaissances et de les démontrer de manière académique, ce qui impliquait souvent la lecture et l’écriture, il y avait un décalage. »
Ce fossé entre son intelligence verbale et ses performances académiques a laissé Mikaÿla se sentir de plus en plus isolée. « Je ne voulais pas être différente. Je voulais être comme tout le monde. Je ne comprenais pas vraiment ce que tout cela signifiait, et ma mère non plus », explique-t-elle. Sa frustration grandissait à mesure qu’elle voyait ses camarades exceller là où elle ne le pouvait pas, bien qu’elle sache qu’elle comprenait bien la matière.
Elle a reçu un soutien tout au long de son parcours scolaire de la part du personnel scolaire, des tuteurs et de sa mère, qui a passé d’innombrables heures à l’aider à développer ses compétences en lecture et en écriture. Mikaÿla a trouvé des moyens de gérer sa dyslexie, notamment avec l’aide de la technologie. « Vous savez, ça ne disparaît jamais, mais on apprend des astuces et des méthodes pour contourner certains défis. Par exemple, j’utilise Siri pour me lire des livres. J’aime voir les mots à l’écran pendant que Siri les lit, surtout pour les papiers académiques ou basés sur la recherche, afin de pouvoir surligner pendant que ça parle », explique-t-elle.
Au milieu de la vingtaine, après avoir travaillé pour un conseil scolaire où elle a contribué à l’intégration de la technologie dans les classes pour soutenir les élèves, le parcours de Mikaÿla a pris une nouvelle direction. Elle a décidé de retourner aux études et a obtenu en 2023 un baccalauréat en sciences cognitives avec mention en cognition et psychologie.
Le monde du travail a présenté un nouveau lot de défis, notamment la question de divulguer ou non sa dyslexie. « Il est encore difficile aujourd’hui d’en parler ouvertement, même juste en venant ici. Parfois, ce n’est pas facile, car une fois que les autres le savent, cela pourrait avoir des répercussions plus tard — ou du moins, c’est ce qu’on se raconte dans ces moments-là. »
Depuis l’obtention de son diplôme, Mikaÿla a notamment travaillé dans un laboratoire de neuro-ophtalmologie pour un chercheur de McGill à l’Hôpital général de Montréal, et elle se concentre maintenant sur son travail en tant que psychométricienne, aidant les vétérans. Son engagement envers la recherche reste fort — elle a récemment présenté ses travaux lors de la conférence de l’Association canadienne de psychologie, portant sur la mémoire de travail et les capacités de lecture chez les enfants à risque de troubles de la lecture. En regardant vers l’avenir, Mikaÿla espère poursuivre son parcours académique à la maîtrise.
Sa confiance a augmenté au fil des ans, et elle se sent désormais assurée de la valeur qu’elle apporte à son travail. « Maintenant que je connais ma valeur, il est plus facile d’afficher cette confiance et de me placer dans des positions où je sais que la valeur que j’apporte sera utile », dit-elle.
Malgré une carrière qui tourne autour de la lecture et de l’écriture, Mikaÿla embrasse ce défi. « Je passe mes journées à lire et à écrire, que ce soit en parcourant des courriels ou en lisant des rapports. Ma dyslexie est impliquée toute la journée, tous les jours, du moment où je commence jusqu’au moment où je ferme mon ordinateur portable le soir. J’ai étrangement choisi un chemin de vie qui nécessite de lire et d’écrire au quotidien. »
Mikaÿla croit également que l’intervention précoce peut aider les enfants ayant une dyslexie, bien qu’elle insiste sur le fait que l’apprentissage est un processus continu. « Au fur et à mesure que le cerveau se développe, si vous obtenez les bons outils, techniques et compétences lorsque vous êtes jeune, cela facilite la vie. Cependant, je ne crois pas qu’il y ait un âge limite pour cela. »
Son message pour les autres qui traversent des défis similaires est simple, mais puissant : « N’abandonnez pas et croyez en vous. »
Pour écouter l’histoire de Mikaÿla Perrier, écoutez la série Spotlight – Mark it Read de Dyslexie Canada, disponible sur Spotify, Apple Podcasts, et partout où vous accédez habituellement à vos balados.