Michael Karras, Vice Principal at Lord Asquith School
Michael Karras inspires others as the vice principal at Lord Asquith School in Asquith, Saskatchewan. “Almost every year, when new kids come in, I start by introducing myself. I tell them, ‘I'm Michael Karras, vice principal here, and I can't read worth a darn, and my spelling is even worse’.”
Michael’s personal journey with dyslexia began early. Growing up with a family history of reading and writing difficulties—both his father and grandfather faced similar challenges—he was tested and diagnosed with dyslexia and ADHD in elementary school. “Things started to improve for me when I realized I wasn’t stupid. Before that, I just thought I was,” he recalls. “I made gains in reading and comprehension, and while my spelling still lagged behind, I knew I was making progress.”
Despite his determination, Michael didn’t receive the support he needed in school. Teachers lacked the knowledge to implement the strategies recommended to help him. Nevertheless, Michael developed his own methods, navigating through elementary and high school until he was accepted into the Faculty of Education at the University of Saskatchewan. Due to falling below the required grade point average, he had to pause his studies. It was then that he found the Learning Disabilities Association of Saskatchewan, where he enrolled in an individualized program. There, he received the support he had been missing, which significantly improved his reading skills and spelling. With renewed confidence, Michael returned to university, where he earned a Bachelor of Education with additional qualifications in Special Education.
Over the past two decades, he has been instrumental in changing the way students with learning disabilities are taught in his province and across the country. “I’ve always been a big advocate for kids who struggle,” he says. “I try to help them take ownership of their learning, and I work to get teachers and parents involved in the process, too.”
Convincing others to adopt new approaches is a challenge Michael knows well. “Once people start seeing success, it becomes contagious. Teachers across the hallway notice and want to know more. That’s the great thing about education—teachers are always trying to learn and improve.”
Michael emphasizes the importance of creating a supportive and accepting environment for students. “I focus on helping kids get over their fear, accept who they are, and advocate for themselves. When they feel safe, they’re more willing to try different strategies, engage, and, ultimately, improve.”
At his current school, the approach is trauma-informed and human-first. “This allows us to build strong, positive relationships with students and their families. There’s no shame or stigma. We can have honest conversations about their struggles and their goals, and we move forward from there.”
Michael is concerned about what society stands to lose without proper funding for dyslexia programs. “You could lose people like me. I ended up being, in my opinion, a pretty good guy, a pretty good educator, and a pretty good vice principal. But what if I hadn’t received the support I needed?”
To listen to Michael Karras’ story, tune in to Dyslexia Canada's Spotlight: Mark it Read series, available on Spotify, Apple Podcasts, and wherever you typically access your podcasts.
Marquez en rouge – Briser le silence
Michael Karras, directeur adjoint à l’école Lord Asquith
L’un de ces individus est Michael Karras, directeur adjoint à l’école Lord Asquith, à Asquith, en Saskatchewan. « Presque chaque année, lorsque de nouveaux élèves arrivent, je commence par me présenter. Je leur dis : ‘Je suis Michael Karras, directeur adjoint ici, et je ne sais pas lire pour un sou, et mon orthographe est encore pire’ », explique t-il.
Le parcours personnel de Michael avec la dyslexie a commencé tôt. Ayant grandi dans une famille avec un historique de difficultés de lecture et d’écriture – son père et son grand-père ont connu des difficultés similaires – il a été testé et diagnostiqué avec une dyslexie et un TDAH à l’école primaire. « Les choses ont commencé à s’améliorer pour moi quand j’ai réalisé que je n’étais pas stupide. Avant cela, je pensais juste que je l’étais », se souvient-il. « J’ai fait des progrès en lecture et en compréhension, et même si mon orthographe n’était pas encore très bonne, je savais que j’avançais. »
Malgré sa détermination, il n’a pas reçu le soutien dont il avait besoin à l’école. Le personnel enseignant manquaient de connaissances pour appliquer les stratégies recommandées afin de l’aider. Néanmoins, Michael a développé ses propres méthodes, traversant l’école primaire et secondaire jusqu’à être accepté à la faculté d’éducation de l’Université de la Saskatchewan. En raison de notes insuffisantes, il a dû suspendre ses études.
C’est alors qu’il a trouvé l’Association des troubles d’apprentissage de la Saskatchewan, où il s’est inscrit à un programme individualisé. Là, il a reçu le soutien qui lui manquait, ce qui a considérablement amélioré ses compétences en lecture et en orthographe. Avec une nouvelle confiance en lui, Michael est retourné à l’université, où il a obtenu un baccalauréat en éducation avec des qualifications supplémentaires en éducation spéciale.
Au cours des deux dernières décennies, Michael a joué un rôle essentiel dans la transformation de la manière dont on enseigne aux élèves ayant des troubles d’apprentissage dans sa province et à travers le pays. « J’ai toujours été un grand défenseur des enfants en difficulté », dit-il. « J’essaie de les aider à prendre en charge leur apprentissage, et je travaille aussi pour impliquer les enseignants et les parents dans ce processus. »
Convaincre les autres d’adopter de nouvelles approches est un défi que Michael connaît bien. « Une fois que les gens commencent à voir des résultats, cela devient contagieux. Les enseignant·e·s dans les couloirs le remarquent et veulent en savoir plus. C’est ça, la beauté de l’éducation – les enseignants cherchent toujours à apprendre et à s’améliorer. »
Michael souligne l’importance de créer un environnement de soutien et d’acceptation pour les élèves. « Je me concentre sur l’aide aux enfants pour qu’ils surmontent leur peur, acceptent qui ils sont et défendent leurs besoins. Lorsqu’ils se sentent en sécurité, ils sont plus disposés à essayer différentes stratégies, à s’engager, et, en fin de compte, à s’améliorer. »
Dans son école actuelle, l’approche est fondée sur les traumatismes et place l’humain au premier plan. « Cela nous permet de construire des relations solides, positives et ouvertes avec les élèves et leurs familles. Il n’y a ni honte ni stigmatisation. Nous pouvons avoir des conversations honnêtes sur leurs difficultés et leurs objectifs, et avancer ensemble. »
Michael est préoccupé par ce que la société pourrait perdre sans un financement adéquat pour les programmes de dyslexie. « On pourrait perdre des personnes comme moi. Je suis devenu, selon moi, un gars plutôt bien, un bon éducateur, et un bon directeur adjoint. Mais que se serait-il passé si je n’avais pas reçu le soutien dont j’avais besoin? »
Pour écouter l’histoire de Michael Karras, écoutez la série Spotlight – Mark it Read de Dyslexie Canada, disponible sur Spotify, Apple Podcasts, et partout où vous accédez habituellement à vos balados.