Dan Carter, Mayor of the City of Oshawa

Dan Carter is someone who overcame challenges an serves as the current mayor of the City of Oshawa. Dan struggled in school due to undiagnosed dyslexia, which led to low self-esteem and contributed to a lifetime of challenges, including drug abuse and homelessness. However, at age 31, with honesty and determination, he tackled his dyslexia and eventually turned his life around, enjoying a long and successful career.

Dan Carter attended school in the 1960s and faced difficulties due to his undiagnosed dyslexia. He failed both grades one and two. “At that time, there wasn't the same patience...and they looked at it as a behavioural issue,” he recalls.

He often spent time alone at a desk in the hallway. “Going to school in the early days and being dyslexic and not knowing what it was – and not understanding why it was that I couldn't do the work – and then getting angry and frustrated with myself... that put up a bunch of hurdles."

As a child, he tried to fit in, but not being able to do the work in class became a source of shame. To fit in, Dan learned to hide his disability: “You create these mechanisms so you can mask what you are – so that nobody knows because there is a lot of shame that goes with it – and then you find coping mechanisms to deal with it so you hopefully don't embarrass yourself. I think a lot of dyslexic people have gone through that."

Between the ages of 14 and 31, after his brother's death in a motorcycle accident, Dan spiralled into alcohol, drugs, and homelessness. He turned his life around in 1991: “When I got sober – I had to be honest with people and say by the way – I have dyslexia and it's a learning disability, and I struggle with reading...and by the way, I don't spell.”

Dan then worked in broadcasting for two decades, developing strategies to manage the effects of dyslexia. For example, he didn’t use a teleprompter for his scripts. Instead, he spent a lot of time preparing and memorizing his lines. During this time, he also made a concerted effort to improve his reading skills.

“I started facing my fear. My fear was to learn how to read – and it really is like riding a bicycle, playing golf, or anything else – it's one word at a time, and it's about being methodical...picking up a grade 2 reader and starting there.”

As he learned to read better, he felt better, and that boosted his confidence. "I think that honestly part was the aha moment – that I didn't need to be ashamed of it – just understood that I was different."

His advice for young people with dyslexia: Don’t lose hope! There are possibilities that await you, and if we can just embrace our differences and be honest with people – there's an amazing opportunity that awaits us all. But it's about seeing ourselves as gifted, talented individuals who have something to contribute. I think when that happens – amazing things happen."

To listen to Dan Carter’s story, tune in to Dyslexia Canada's Spotlight - Mark it Read series, available on Spotify, Apple Podcasts, and wherever you typically access your podcasts.


Marquez en rouge – Briser le silence

 

Dan Carter, maire d’Oshawa

L’une de ces personnes est Dan Carter, le maire d’Oshawa. Dan a eu des difficultés à l’école en raison d’une dyslexie non diagnostiquée, ce qui a conduit à une faible estime de soi et a contribué à une vie marquée par des défis, y compris la toxicomanie et l’itinérance. Cependant, à l’âge de 31 ans, avec honnêteté et détermination, il a affronté sa dyslexie et a finalement redressé sa vie, menant une carrière longue et réussie.

Dan Carter a fréquenté l’école dans les années 1960 et a rencontré des difficultés en raison de sa dyslexie non diagnostiquée. Il a échoué en première et en deuxième année. « À l’époque, il n’y avait pas la même patience... et on voyait ça comme un problème de comportement », se souvient-il.

Il passait souvent du temps seul à un bureau dans le couloir. « Aller à l’école dans les premières années, être dyslexique sans savoir ce que c’était – et ne pas comprendre pourquoi je n’arrivais pas à faire le travail – puis être en colère et frustré contre moi-même... ça m’a mis plein d’obstacles. »

En tant qu’enfant, il essayait de s’intégrer, mais le fait de ne pas pouvoir faire le travail en classe est devenu une source de honte. Pour s’intégrer, Dan a appris à cacher son état : « On crée ces mécanismes pour masquer ce que l’on est – pour que personne ne sache, parce qu’il y a beaucoup de honte qui l’accompagne – puis on trouve des mécanismes d’adaptation pour faire face, pour ne pas se mettre dans l’embarras. Je pense que beaucoup de personnes ayant une dyslexie ont vécu cela. »

Entre l’âge de 14 et 31 ans, après la mort de son frère dans un accident de moto, Dan a sombré dans l’alcool, la drogue et l’itinérance. Il a changé le cours de sa vie en 1991 : « Quand je suis devenu sobre, j’ai dû être honnête avec les gens et leur dire, en passant, j’ai une dyslexie et c’est un trouble d’apprentissage, et j’ai du mal à lire... et en passant, je ne sais pas épeler. »

Dan a ensuite travaillé du journalisme à la télévision pendant deux décennies, développant des stratégies pour gérer les effets de la dyslexie. Par exemple, il n’utilisait pas de téléprompteur pour ses scripts. Au lieu de cela, il passait beaucoup de temps à préparer et à mémoriser ses répliques. Pendant cette période, il a également fait un effort concerté pour améliorer ses compétences en lecture.

« J’ai commencé à affronter ma peur. Ma peur était d’apprendre à lire – et c’est vraiment comme faire du vélo, jouer au golf ou autre chose – c’est un mot à la fois, et il faut être méthodique... prendre un livre de lecture de 2e année et commencer là. »

À mesure qu’il apprenait à mieux lire, il se sentait mieux, et cela a renforcé sa confiance en lui. « Je pense que la partie honnête a été le moment d’illumination – que je n’avais pas besoin d’en avoir honte – il suffisait de comprendre que j’étais différent. »

Son conseil pour les jeunes ayant une dyslexie : Ne perdez pas espoir! Il y a des possibilités qui vous attendent, et si nous pouvons simplement accepter nos différences et être honnêtes avec les gens – une opportunité incroyable nous attend tous. Mais il s’agit de nous voir comme des individus talentueux et doués qui ont quelque chose à offrir. Je pense que lorsque cela arrive – des choses incroyables se produisent. »

Pour écouter l’histoire de Dan Carter, écoutez la série Spotlight – Mark it Read de Dyslexie Canada, disponible sur Spotify, Apple Podcasts, et partout où vous accédez habituellement à vos balados.