Andrew Armstrong’s Journey Through a Thriving Career and Retirement

Andrew Armstrong arrived in Montreal at the age of six, and his early school years were anything but easy. Instead of encouragement, his report cards were filled with disheartening remarks:

"Lazy."

"Doesn’t pay attention."

"Disruptive in class."

It was a familiar pattern. Andrew recalls that when teachers asked him questions verbally, he could respond effortlessly. But as soon as a piece of paper was placed in front of him, everything changed. He fell silent. "The teachers, none of them really had any idea what was going on with me," he explains.

It wasn’t until he transferred to Saint George's School in 1964, a private institution, that the pieces finally began to fall into place. Andrew was diagnosed with dyslexia, an explanation for years of frustration that had gone unnoticed. But even with a diagnosis, Andrew’s journey was far from over.

Rather than letting dyslexia define him, Andrew found his stride by pursuing his passion. After attending CEGEP at John Abbott College, he joined the Canadian Coast Guard, an organization that would shape the course of his life. "I went from barely passing in Quebec to four years at the Canadian Coast Guard College, finishing in the top three of my class overall," he recalls.

Andrew’s officer career with the Canadian Coast Guard, spanning from 1976 to 2010, saw him rise through the ranks and make significant contributions. He played a key role in developing policies for the Coast Guard’s 150-ship fleet and eventually served as the National Director of Operations. In this role, he led the National Emergency Operations Center, where he was tasked with coordinating swift responses to emergencies, protecting lives, safeguarding the environment, and addressing threats to Canadian security. His distinguished career culminated as the National Coordinator of Marine Security for the Vancouver 2010 Winter Olympic Games, where he was responsible for one of the most critical security operations in Canadian history.

Despite an illustrious career, Andrew’s dyslexia was—and still is—a constant companion. It never disappeared, even as he achieved professional success. "You put a piece of paper in front of me, and to this day, I become mute," he admits. "I can talk a lot. As a sailor, I can tell tons of stories, but writing them down slows me down. That was, and still is, an issue."

Even in retirement, Andrew's drive has not faded. He now dedicates his time to helping others, serving as a volunteer first responder, an on-call firefighter, a yoga instructor, a doping control officer with the Canadian Centre for Ethics in Sports, and an International Technical Official with Triathlon Canada.

Yet, dyslexia continues to present daily challenges, even in the simplest of tasks. "When I'm writing a text to my daughter, she'll sometimes come back with five or six question marks, asking, 'What are you trying to tell me, Dad?'"

Andrew Armstrong’s story is a testament to resilience. Dyslexia may have shaped his path, but it never stopped him from navigating it with purpose.

To listen to Andrew Armstrong’s story, tune in to Dyslexia Canada's Spotlight: Mark it Read series, available on Spotify, Apple Podcasts, and wherever you typically access your podcasts.


Marquez en rouge – Briser le silence

 

Andrew Armstrong, de la réussite professionnelle à une retraite épanouie

Le 1er octobre 2024 marque le début de notre 7e campagne nationale annuelle de sensibilisation. Cette année, Marquez en rouge, la célébration officielle canadienne du Mois de la sensibilisation à la dyslexie, a pour thème Briser le silence. Pour mettre en lumière ce thème, nous avons interviewé des personnes inspirantes ayant une dyslexie qui ont surmonté des défis pour réussir.

Andrew Armstrong est arrivé à Montréal à l'âge de six ans, et ses premières années d'école ont été tout sauf faciles. Au lieu d'encouragements, ses bulletins étaient remplis de remarques décourageantes : 

« Paresseux. » 

« Ne fait pas attention. » 

« Dérange la classe. » 

Ce scénario lui était familier. Andrew se souvient que lorsque les enseignantes lui posaient des questions à l'oral, il pouvait y répondre sans difficulté. Mais dès qu'une feuille de papier était placée devant lui, tout changeait. Il devenait silencieux. « Les enseignantes, aucune d'entre elles ne comprenait vraiment ce qui m'arrivait », explique-t-il.

Ce n'est qu'en 1964, lorsqu'il a commencé à fréquenter l'école Saint George's, un établissement privé, que les pièces du casse-tête ont commencé à s'assembler. Andrew a eu un diagnostic de dyslexie, une explication pour des années de frustration qui étaient passées inaperçues. Mais même avec ce diagnostic, le parcours d'Andrew était loin d'être terminé.

Plutôt que de laisser la dyslexie le définir, Andrew a trouvé sa voie en poursuivant sa passion. Après un passage au niveau collégial au Collège John Abbott, il s’est joint à la Garde côtière canadienne, une organisation qui allait façonner le cours de sa vie. « Je suis passé de tout juste réussir au Québec à quatre ans au Collège de la Garde côtière canadienne, où j'ai fini dans les trois premiers de ma classe », se souvient-il.

La carrière d'officier d'Andrew à la Garde côtière canadienne, de 1976 à 2010, l'a vu gravir les échelons et apporter des contributions importantes. Il a joué un rôle clé dans l'élaboration des politiques pour la flotte de 150 navires de la Garde côtière et a finalement occupé le poste de directeur national des opérations. Dans ce rôle, il a dirigé le Centre national des opérations d'urgence, où il était chargé de coordonner des réponses rapides aux urgences, de protéger des vies, de préserver l'environnement et de faire face aux menaces pesant sur la sécurité du Canada. Sa carrière distinguée a culminé en tant que coordonnateur national de la sécurité maritime pour les Jeux olympiques d'hiver de Vancouver en 2010, où il était responsable de l'une des opérations de sécurité les plus importantes de l'histoire du Canada.

Malgré une carrière brillante, la dyslexie d'Andrew a été – et reste – une compagne constante. Elle n'a jamais disparu, même lorsqu'il a atteint le succès professionnel. « Vous mettez une feuille de papier devant moi, et encore aujourd'hui, je deviens muet », admet-il. « Je peux beaucoup parler. En tant que marin, je peux raconter plein d'histoires, mais les écrire me ralentit. C'était, et c'est toujours, un problème. »

Même à la retraite, l'énergie d'Andrew n'a pas faibli. Il consacre maintenant son temps à aider les autres, en tant que bénévole premier intervenant, pompier sur appel, instructeur de yoga, agent de contrôle antidopage avec le Centre canadien pour l'éthique dans le sport et officiel technique international avec Triathlon Canada.

Pourtant, la dyslexie continue de poser des défis quotidiens, même dans les tâches les plus simples. « Quand j'écris un texto à ma fille, elle me répond parfois avec cinq ou six points d'interrogation, en me demandant : “Qu'est-ce que tu essaies de me dire, Papa?” »

L'histoire d'Andrew Armstrong est un témoignage de résilience. La dyslexie a peut-être façonné son parcours, mais elle ne l'a jamais empêché de le suivre avec détermination.

Pour écouter l’histoire d’Andrew Armstrong, écoutez la série Spotlight – Mark it Read de Dyslexie Canada, disponible sur Spotify, Apple Podcasts, et partout où vous accédez habituellement à vos balados.